Poésie - Esthétique fasciste - Renouveau

Présentation

   "S'il n'est pas nécessairement un artiste, le fasciste est cependant un esthète. Il est certes avant tout attaché au Vrai et au Bien ; mais il est aussi attaché au Beau, et à tout ce qui participe, d'une manière ou d'une autre, à l'Idée de beauté. Il est par nature un poète."

   Il y eut quelque chose de romantique dans le fascisme. Quelque chose de poétique. Des vers de Brasillach, au lyrisme étoilé de José Antonio Primo de Rivera, des chants de l'Italie sous Mussolini aux extases germaniques devant des mers de brume et des rêves de chevauchées antiques, des discours de Degrelle au pas des guerriers celtes, c'est tout le génie artistique de l'Europe éternelle que l'élan fasciste a soulevé avec lui, tendant les forces des peintres, des musiciens, des sculpteurs et des poètes vers l'aube dorée du Soleil nouveau.

  Notre siècle s'est dressé sur la mort du fascisme, sur le crépuscule de la grandeur et de La Civilisation. Avant que ce qui reste encore debout parmi les ruines, de ce monde perdu ne disparaisse à jamais dans la nuit, avant que ne se meurent les dernières flammes, sera lancée - l'espoir le promet, le devoir l'exige, nos enfants le réclament - la Révolution Nationale qui redonnera vie à l'héritage européen, à la France éternelle. Elle se dressera alors, jeune, vigoureuse, fervente, renaissant de ses cendres, la grandeur d'antan renouvelée.

   Ils sont encore vrais, les mots brûlants et purs de José Antonio Primo de Rivera : 

" Notre place est dehors, notre place est à l'air libre, sous la nuit claire, l'arme au bras, tandis qu'au ciel scintillent les étoiles. Que les autres poursuivent leurs festins. Nous autres, au dehors, dans une garde tendue, fervente et sûre, nous sentons déjà l'aube, dans l'allégresse de nos cœurs.

   En fils et héritiers des fascistes, nous redisons ces mots, nous les faisons nôtres. Il doit renaître le temps des héros et des saints, des soldats et du sacrifice, du dévouement à la nation, du rêve et de l'esprit, du romantisme exaltant, aux passions ardentes, mesurées, maîtrisées, ennoblies, sublimées par la force de l'esprit et de la volonté. Et ce n'est pas seulement pour entretenir, nostalgiques, un souvenir de nos aïeux que nous nous récitons des poèmes : c'est pour nous donner du courage, au combat, à notre place, dehors, à l'air libre, sous la nuit claire, l'arme au bras, tandis qu'au ciel scintillent les étoiles.