À nos camarades espagnols

« La révolution est l’œuvre d'une minorité résolue, inaccessible au découragement, d'une minorité dont la masse ne comprend pas les premiers mouvements parce que, victime d'une période de décadence, elle a perdu cette chose précieuse qu'est la lumière intérieure. » José Antonio Primo de Rivera

Peut-elle s'éveiller, cette masse bruyante,
Qui erre sans un but dans les rues désolantes ?
Ou va-t-elle sombrer dans l'hédonisme affreux,
Qui défait les esprits, les éloignant de Dieu.

Laquelle va flamber, parmi toutes ces âmes ?
Saura-t-elle grandir au milieu du vacarme ?

Et toi cher camarade, es-tu pris par le doute ?
Crois-tu que le combat, après tant de déroutes,
Est perdu à jamais, qu'il ne sert plus à rien,
De perdurer la lutte et d'y voir un chemin.

Alors mire l'Espagne et sa jeunesse fière,
Qui marche dans les rues pour dire sa colère :

Ils n'attendront jamais que d'autres les rejoignent,
Pour emprunter la voie, la saisir avec poigne,
Car au fond de leurs cœurs, l'espérance subsiste,
La première vertu de tout Nationaliste.

~ Alexandre