La Colombe d'espoir prend son envol splendide,
Dans le plafond bleuté qui s'esquisse au matin,
Quand se fanent la nuit et ses remous torpides,
Supplantés par l'envie d'un renouveau lointain.
De vautours orgueilleux, la meute taciturne,
En sombres entrelacs tels les soirs déchirants
Menaçant la fierté de la clarté diurne,
Tentent de l'évincer d'un voile enténébrant.
Sous les cieux aérés, la Colombe gaiement
Glisse sur les contrées, effleure les vallons,
Ses ailes sont transies d'un zéphyr envoûtant,
Elle plane sur les vents des augustes saisons.
Ses doux flancs de velours au plumage hiémal,
Reflètent la clarté des fins éthers bleuis,
L'aube d'un jour nouveau chasse l'air vespéral,
Et l'horizon d'espoir semble en être infini.
~ Alexandre