La fleur qu'est la Nation voit ses pétales choir,
Sa corolle autrefois envers le Bien plaidait,
Sa tige solide hui agonise au mouroir,
Sa couleur éclatante est terne désormais.
Et l'on pourrait songer qu'est enterré l'espoir,
Dessous la sombre terre imperméable aux rais
De lumière. Au-dehors tombe le rance soir,
Et que notre Nation lentement se défait.
Plus la tâche est ardue, plus le devoir est grand,
Pour redresser la France et son illustre Histoire,
Pour que notre pays jadis si éminent,
Retrouve sa grandeur et sa célèbre gloire.
Pour la France éternelle et demain comme antan,
Pour la celtique croix et pour le lys ardent.
~ Alexandre