Sous le ciel épuré, les colonnes s'élèvent,
Quand le jour s'éclaircit et que la nuit s'achève,
Le temple d'Artémis surplombe de son faste,
L'alentour calme et pur, les collines si vastes.
D'albâtre fastueux, fruit de l'ordre ionique,
S'esquissent des statues grandes et magnifiques,
Maîtresses en ce lieu, veilleuses intrépides,
Porteuses des frontons, braves Caryatides.
Malgré le temps qui passe et l'orage qui gronde,
Malgré l'ardent soleil et les pluies qui abondent,
Elles se tiennent debout pour supporter le temple,
Ces sublimes statues que l'esthète contemple.
Les jours peuvent passer et le ciel s'assombrir,
Les malheurs peuvent naître et le temps peut courir,
Mais elles, toujours là, soutiennent l'édifice,
Avec l'humilité pour ligne directrice.
~ Alexandre