Puisse l'ouïe de Zeus, dans nos voix implorantes,
Trouver quelque raison à de divins présages,
Pour nous ôter l'écueil qu'apporte le rivage ;
Une nuée hostile aux intentions brûlantes.
Et toi grand Roi d'Argos, que notre voix pleurante,
T'invite à recueillir en ces contrées si sages,
D'innocentes nymphes pour qui dans leur sillage,
Survient un essaim noir aux volontés ardentes.
Ne te méprends pas, voyant nos bras hâlés,
L'Argos est le berceau qui vit notre lignée,
Qu'ici soit un refuge à l'aura bienfaitrice.
Non par un doux zéphyr mais par des vents certains,
Repousse la myriade amassée d'égyptiens,
Nous implorons ta grâce et ta haute justice.
~ Alexandre