Dans le froid paysage et ses frileux recoins,
Les arbres engourdis sobrement dénudés,
Semblent flotter partout dans l'éther nivéen,
Adoucis par les vents de fraîcheur enivrés.
La saison rigoureuse envahit l'alentour,
Un opaque brouillard se lève au doux matin,
Remplace la nuit fade en des draps de velours,
Appose sa blancheur par un souffle divin.
Elle revient la saison grandiose et austère,
Des paysages qui se voient plus harmonieux,
Elle revêt joliment un soyeux caractère,
Qui habille le temps de reflets cotonneux.
~ Alexandre