Longue avenue bruyante que je parcours en vain,
Jonchée de détritus, mais les passants s'y pressent,
On ressent la folie, une fugitive ivresse.
Hui elle est si navrante, encore plus demain.
Enseignes lumineuses, panneaux publicitaires,
On peine à déceler quelque authenticité.
Ici, là-bas, partout, quelle uniformité,
La rue est si affreuse, n'inspirant que colère.
J'abhorre le centre-ville où ses masses informes,
Arborent l'hédonisme, cette funeste norme.
Alcool coulant à flots, restauration rapide.
Il faut que je me garde des aspirations ternes,
Qui viennent à mon esprit, affres du monde moderne.
Elle manque d'harmonie, cette rue insipide.
~ Alexandre