Et voilà qu'à présent, vient le soleil couchant,
La foule déguerpit, la lumière se tarit.
Le ciel s'est s'assombri, laissant place à l'ennui,
Et si soudainement vient un climat pesant.
Les masses vagabondes, insouciantes et furtives,
Qui peu à peu s'en vont, laissent derrière elles,
Une ville libérée, qui paraît presque belle,
Sans trop d'agitation, angoissante et nocive.
La transition s'opère entre les citadins,
Embourbés dans l'ardeur d'un bas consumérisme,
Et les gueux de la nuit, quel affreux dualisme.
La nuit fait ressortir ces contrastes certains,
Se jouant des clivages, elle les met en lumière,
Et d'un bref crépuscule, exhibe la misère.
~ Alexandre