La mort est pour chaque homme une implacable fin,
Dont l'agile remous vient border le chevet,
Ne prévenant jamais, le terrassant soudain,
Elle emporte avec lui ses plus latents secrets.
Dérobant à sa vie les peines et souffrances,
Reclus dans l'existence au creux de durs brouillards,
La vie est si fragile et telle est l'espérance,
Ballottée sur les flots agités du hasard.
Mais elle exalte aussi la lutte frémissante,
Quand ravissant au corps son ultime soupir,
Interroge l'esprit d'une question brûlante :
« L'homme fut-il vaillant et a-t-il su souffrir ? »
Et si l'homme sincère a su connaître Dieu,
Le servir et L'aimer dans le monde ici-bas,
Alors il Le verra dans l'étendue des cieux,
Et il jouira de Lui jusque dans l'au-delà.
~ Alexandre