Un soir de juillet

02/09/2024

Souvent le triste soir vient frapper ma fenêtre,
La fatigue me prend mais l'espoir veut renaître ;
Dans ses bras de velours m'appelle le sommeil,
Promettant un doux songe, érubescent, vermeil,
Mais ma muse éplorée me veut plus magnanime,
Et de sa voix feutrée vient m'enjoindre à la rime :
Un ouvrage trop neuf elle me fait ouvrir,
Pour écrire il faut bien de beaux vers se nourrir ;
Je lis, je vagabonde, et je parcours ces phrases,
Qui soignent l'hémistiche et traquent les emphases.
Le silence soudain : mon peuple crie « je meurs » ;
Mon encre alors s'écoule et s'écrie « haut les cœurs ! » 

~ Alexandre Charpentier

Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer